Tu connais ce soupir ?
Celui qui s’échappe quand tu es dépité·e, un peu à bout.
Peut-être que ce soupir, tu le lâches en pensant à ton travail : ces réunions qui s’éternisent pour ne rien dire, ces demandes qui n’ont ni queue ni tête…
Ou alors, c’est quand tu songes à ta vie perso : toujours les mêmes corvées, le linge qui s’accumule, le ménage, les courses… une boucle sans fin.
Bref, tous ces moments qui, dès qu’ils reviennent, te laissent avec ce gros soupir.
Quand ces pensées tournent en boucle, jour après jour, sortir de cette spirale négative devient un vrai défi ; non pas parce que tu n’en as pas la force ou les capacités, loin de là, mais parce que :
- prendre de la hauteur,
- faire un état des lieux objectif,
- envisager d’autres chemins,
- et surtout savoir par où commencer…
ça demande une énergie folle quand on est déjà fatigué·e.
Et là, forcément, tu re-soupires. 😉
Et en ce moment, pas de bol, tu regardes par la fenêtre : le ciel est gris, il pleut, le temps est sombre comme si c’était déjà le soir alors qu’il est à peine 11h du matin.
Re-re-soupir… 😉
Alors, ramenons un peu de soleil dans tout ça. 🌞
Ne rêve pas, je n’ai pas de baguette magique… mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de solution.
Ce que tu ressens est juste, et cela mérite d’être écouté. Pas s’écouter pour se morfondre, ni nourrir la négativité, mais écouter pour mieux te comprendre et trouver des réponses justes pour toi.
Si tu ignores ce que tu ressens, si tu fais semblant que “ça va”, ou que tu ranges tout ça dans un coin…eh bien ça ne disparaît pas. Non, non, non. Tout comme les poussières que l’on pousses discrètement sous le meuble, tu ne les vois plus donc ton esprit s’allège et puis un jour, sans prévenir… un énorme mouton ressort ! 🐑
Tu vois de quoi je parle ? 😉
C’est une réalité que je partage souvent avec les personnes que j’accompagne et que j’ai vécu moi-même.
Peut-être que ça s’apaise un temps — notre capacité d’adaptation est grande — mais ça reviendra, sous d’autres formes, plus fort, jusqu’à ce que tu entendes vraiment le message que ton corps t’envoie.
Je suis convaincue que le premier pas, c’est de revenir à soi ; de mieux se comprendre pour trouver des réponses qui nous correspondent.
Sur les réseaux, dans les livres, avec ton entourage, tu trouves mille conseils, de bonnes pratiques, des méthodes en pagaille.
Peut-être que tu en as déjà essayé plusieurs, sans succès.
Pourquoi ? Ce n’est pas que ces conseils sont mauvais, c’est juste qu’ils ne sont pas adaptés à toi.
Chacun a son histoire, sa personnalité, ses besoins, ses doutes… et cette combinaison fait de nous des êtres uniques. Alors comment une méthode “clé en main” pourrait convenir à tout le monde ?
C’est pour ça que, pour moi, le vrai point de départ c’est écouter ce que tu ressens. C’est la première pierre posée vers un chemin plus aligné ; celui où tu te sentiras enfin bien, parce qu’il te ressemble, tout simplement.
Si tu dois retenir une chose aujourd’hui, c’est celle-ci : écoute tes soupirs.